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Juin est (vraiment) un bon moment pour vendre avant la trêve estivale

Juin est (vraiment) un bon moment pour vendre avant la trêve estivale

Alors que le marché immobilier a été très dynamique depuis le début de l’année, le mois de juin est la dernière vraie fenêtre de tir pour les vendeurs avant la trêve estivale.

Les biens qui ne sont pas vendus en juin reviendront sur le marché en septembre mais quel sera l’état du marché à la rentrée ? Difficile de le savoir.

Quelques éléments clés militent donc désormais pour une vente rapide en ayant en tête 2 éléments clés :

  • Les propriétaires qui s’inscrivent dans la durée finissent TOUJOURS par vendre moins cher
  • Quand un bien ne se vend pas, surtout dans un marché dynamique comme celui que l’on a connu depuis 6 mois, la principale explication c’est son prix qui est trop élevé.

Il est donc important de ne pas passer à côté du mois de juin qui est l'un des plus gros mois de l'année et de positionner son bien au bon prix pour qu’il trouve un acquéreur avant l’été.

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Quelques raisons conjoncturelles expliquent l’importance du mois de juin :

Un pic de demande avant l’été

Traditionnellement, les mois d’avril à juin concentrent jusqu’à 35 % des compromis signés sur l’année. En juin précisément, la demande atteint un pic : +20 % de consultations sur les portails immobiliers selon MeilleursAgents, des délais de vente raccourcis (63 jours en moyenne contre 78 en septembre dernier) et des acquéreurs qui veulent se positionner vite pour être installés avant la rentrée scolaire.

Par ailleurs, les acquéreurs ont en principe déjà visité un certain nombre de biens et ils ont les idées assez claires sur ce qu’ils recherchent tant en termes de bien que de prix. Ils n’ont plus qu’à trouver le bien.

  • Un niveau de recherches immobilières élevé : +20 à +30 % sur les portails en ligne comparé à un mois comme septembre par exemple.
  • Une meilleure réactivité des acquéreurs : délais de vente raccourcis (jusqu’à 20 % plus rapide qu’en automne).

Une valorisation naturelle de votre bien immobilier

Clairement le mois de juin est la meilleure période pour mettre en valeur votre bien, surtout s’il possède un balcon, une terrasse, un jardin ou de belles ouvertures.

  • La perception des biens est toujours meilleure quand il fait beau
  • Les extérieurs font toujours envie quand il fait beau et que l’on souhaite être dehors et les jardins sont toujours très beaux à cette époque de l’année. Attention en revanche à avoir bien entretenu son jardin pour les photos et les visites.
  • Les biens « coups de cœur » trouvent preneur plus facilement.

Au delà des raisons conjoncturelles, il existe également des raisons économiques et financières

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Des taux d’intérêt stables mais qui restent sous pression

Les taux ont baissé depuis leur point haut de fin 2023 où ils étaient autour de 4,25% hors assurances. Depuis quelques mois ils sont relativement stables et se situent autour de 3,1 % sur 20 ans ce qui, conjugué à une baisse des prix, a redonné du pouvoir d’achat aux acquéreurs.

Attention toutefois car on a assisté à une légère remontée des taux en mai (3,11% ald 3,08% en avril) et les possibles tensions politiques et financières à la rentrée pourraient provoquer une remontée des taux d'ici la fin d'année.

Les OAT (obligations assimilables du Trésor), qui influencent directement le coût du crédit, ont par exemple réagi violemment aux tensions politiques récentes : la seule rumeur d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée a fait bondir les taux de 0,5 point en deux jours en avril.

La préparation du budget 2026, très contestée, pourrait raviver l’inquiétude des marchés cet été. Autrement dit : le crédit pourrait redevenir plus cher dès septembre

  • Une hausse des taux d’intérêt diminue clairement la capacité d’emprunt des acheteurs et se traduit soit par une baisse des prix soit par une baisse des volumes de vente.
  • Juin reste calme pour le moment sur le marché des taux d’intérêt mais rien ne nous indique que la situation sera la même dans quelques mois.

La crainte d’une baisse des prix à l’automne

Le marché immobilier reste beaucoup plus dynamique qu’il ne l’a été ces 2 dernières années mais si le nombre de transactions est reparti à la hausse, aucune hausse n’a été constatée et n’est prévue du côté des prix.

Si l’ambiance n’est donc pas au catastrophisme, elle est en revanche à la prudence pour la fin d’année. Si l’on se réfère au site Meilleurs Agents, les prix sont restés stables dans les 10 plus grandes villes françaises mais le Top 50 des villes a enregistré une baisse, certes modeste, mais baisse tout de même de 0,1 %. Du coté des villes du Top 10, la moyenne est certes stable mais certaines villes comme Nantes, Lille et Nice ont vu leur prix reculer de 0,5% depuis le début d’année et Lyon de 0,4%.

  • Si l’attentisme gagne les acheteurs à cause des taux ou du climat politique, les vendeurs seront obligés de réviser leur prix à la baisse.
  • Mieux vaut vendre dans un marché qui ralentit que dans un marché qui s’effondre.

Il y a également des éléments politiques et géopolitiques qui peuvent venir perturber le marché immobilier

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L’instabilité politique française

Budget 2026 incertain comme on l’a vu, majorité fragile, menace de nouvelle dissolution de l’Assemblée, la fin d’année pourrait être mouvementée sur le plan politique et ces éléments peuvent rapidement peser sur la confiance des ménages et des investisseurs.

  • La politique influence directement le coût du crédit et la dynamique du marché.
  • Plus il y a d’incertitude, plus les acheteurs temporisent.

Les tensions économiques mondiales

Si la politique commerciale Américaine a été à l’origine de grosses tensions sur les marchés boursiers au 1er semestre, elle pourrait bien peser sur l’économie mondiale dès le 2nd semestre.

Par ailleurs, si le président Trump a levé le pied au deuxième trimestre, rien ne nous garantit qu’il ne remette pas la pression d’ici la fin d’année.

Par ailleurs, la guerre en Ukraine ou à Gaza pourrait participer à assombrir le tableau pour la fin de l’année.

Là encore pas de catastrophisme mais une prudence à avoir compte tenu de ce contexte incertain.

  • Juin reste un mois où les conséquences de ces crises sont encore peu intégrées dans le comportement d’achat.
  • Attendre, c’est prendre le risque de vendre plus tard dans un climat d’anxiété économique.

Il y a enfin des éléments psychologiques et stratégiques qui peuvent influer le marché

Les vendeurs ont encore la main

Depuis quelques mois et la reprise du marché, les vendeurs gardent un pouvoir de négociation raisonnable.

En septembre, la reprise sera plus incertaine et plus concurrentielle : davantage de biens seront en vente, peut-être moins d’acheteurs disponibles et donc un impact évident sur la capacité des vendeurs à tenir un prix.

Alors une fois encore les propriétaires vendeurs ont tout intérêt à profiter de la dynamique actuelle plutôt que d’attendre une hypothétique reprise des prix qui n’est clairement pas à l’ordre du jour.

Vendre maintenant, c’est pouvoir mieux acheter ensuite

Enfin, pour les vendeurs qui sont également acheteurs, mieux vaut vendre dans un marché haut et racheter dans un marché qui s’essouffle avec l’espoir de faire une bonne affaire dans un contexte où, une fois encore, personne ne voit les prix repartir à la hausse.

  • Vous conservez ainsi un effet de levier positif.
  • Cela vous donne de la liquidité et de la souplesse pour votre projet suivant.

Pourquoi vendre en juin est un choix stratégique ?

Juin, ce n’est pas seulement une période propice à l’organisation des visites du fait d’une météo clémente :

  • La demande est là.
  • Les taux sont stables, mais sous pression.
  • L’instabilité politique et économique ne s’est pas encore pleinement répercutée sur les comportements d’achat.

Vendre aujourd’hui, c’est verrouiller son prix de vente dans un marché encore liquide. Attendre, c’est s’exposer à une raréfaction de la demande, à une baisse du crédit disponible, et à une dégradation de la confiance générale.

En immobilier comme en bourse, on ne vend pas quand tout va mal. On vend juste avant.

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